La lumière des vivants : La lumière des vivants
La Toussaint, le 1er novembre, est une fête catholique qui célèbre tous les saints, connus et inconnus. Pas seulement les grandes figures canonisées, mais aussi les anonymes, ceux dont la sainteté n’a laissé aucune trace officielle.
C’est une fête de lumière, posée au cœur de l’automne, pour rappeler que la mort n’a pas le dernier mot.
Elle a été instituée au VIIIe siècle par le pape Grégoire III, d’abord à Rome, puis étendue à toute l’Église.
Le lendemain, le 2 novembre, c’est la Commémoration des fidèles défunts : une journée de prière pour les morts. Mais dans la pratique, les deux fêtes se sont mêlées.
Beaucoup vont au cimetière à la Toussaint, déposent des fleurs, entretiennent les tombes, se recueillent.
Ce geste collectif fait lien entre les vivants et ceux qui les ont précédés.
Donc, la Toussaint n’est pas la fête des morts, mais celle des vivants transfigurés.
Une manière, peut-être, de dire que la sainteté n’est pas ailleurs :
elle commence ici, dans la fidélité simple au bien.