La boxe, une amitié à toute épreuve


La boxe, une amitié à toute épreuve

Une rencontre décisive

Vers mes 20 ans, Jacky Pottelleret, ancien pompier de Paris, est entré dans ma vie. Deux ans de plus que moi, brut, franc, fidèle. Notre première rencontre fut brutale : une bagarre autour de mon frère, une mêlée confuse où nous nous sommes retrouvés opposés. 

Quelques heures plus tard, à la buvette, un verre de rosé à la main, tout avait basculé. 

Ce soir-là, une amitié solide est née.

Découvrir le ring

C’est avec Jacky que j’ai découvert la boxe, à l’ASM de Clermont-Ferrand. Pas pour briller, ni pour se donner en spectacle. Mais pour tenir debout. Pour apprendre à faire face. L’idée venait de lui. 

Chaque semaine, nous nous entraînions sans relâche. Le sérieux, l’endurance, la régularité ont fini par se voir. On nous remarquait. Nous, on y trouvait une joie simple et profonde.

La leçon d’un champion

Un soir, seul devant le sac de frappe, un homme s’est approché. 

Quelques conseils, un regard attentif : « C’est comme ça qu’il faut faire. Tu verras, ça marquera davantage. Continue. Accroche-toi. » Cet homme, c’était Max Cohen, champion de France des poids moyens. 

Ses mots ont compté. Ils m’ont marqué.


Fraternité sur le ring

Le premier que j’ai mis au tapis d’un crochet du droit ? 

C’était Jacky. Il était pourtant plus puissant que moi. On a éclaté de rire tous les deux. 

C’était fraternel, sans orgueil ni rancune. La boxe nous avait soudés.

Plus qu’un sport, une école de vie

Avec Jacky, j’ai compris que la boxe n’était pas seulement un combat de poings. 

C’était une discipline, une fidélité à l’effort, un respect mutuel. 

Une manière de tenir, de s’affirmer, de se construire.

 
C'était hier...

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