Tant que le jour revient
Tant que le jour revient
Je ne cesserai pas de t’aimer,
Non par promesse ni serment,
Mais parce que le jour revient,
Même quand la nuit insiste lentement.
Tant qu’une lumière tient au ciel,
Elle trouve en moi son chemin.
Ton visage y demeure simple,
Sans éclat forcé, sans lendemain.
Notre lien ne promet rien,
Il s’installe, il dure, il tient.
Il m’apprend la joie sans vertige,
Le bonheur discret du quotidien.
Je t’écris comme on avance,
Un pas posé devant l’autre.
Chaque mot suit ta présence,
Claire, droite, sans faux apôtre.
Avec toi, la nature respire,
Elle n’est plus un simple décor.
La verdure devient regard,
Et le silence trouve son corps.
Il est des nuits où le manque veille,
Sans plainte et sans appel.
Dormir près de toi reste un souhait,
Sobre, tenu, essentiel.
Les matins passent, je m’y tiens,
J’accepte l’ordre des jours.
Mais je sais ce que serait l’éveil
Si ton souffle était autour.
Alors je garde l’essentiel,
Sans retenir ni enfermer.
Te savoir proche, même absent,
Et rester, sans jamais te quitter.