Marie Noëlle dite "Noélie" Vergne

 



Marie Noëlle dite "Noélie" Vergne



Nationalité : Française  

Mon Sosa 39 et Arrière Grand-mère

Profession : Propriétaire et aide artisan  

Dates de naissance et de décès : Née le 26 décembre 1872 à Sévenoux - Bourniquel (Dordogne), France, et décédée le 15 février 1941 à Eymet (Dordogne), France, à l'âge de 68 ans.


Vie personnelle

Marie Noëlle Vergne, surnommée "Noélie", naît le 26 décembre 1872 à Sévenoux, un hameau de Bourniquel en Dordogne, dans une famille modeste. Ses parents, Pierre "René" Vergne jardinier, un homme recensé en 1881, et Anne "Marie" Fardet Ménagère, lui offrent une enfance rurale marquée par le travail de la terre et la gestion familiale. Elle est l’une des six enfants de la famille Vergne, ayant pour frères et sœurs Anne dite Marguerite, Charles, Léonard dit Élie, Michel, et Marguerite. Noélie perd son père en 1889, alors qu’elle n’a que 17 ans, ce qui la pousse à prendre des responsabilités précoces.

Le 20 février 1895, Noélie se marie avec Antoine Chebot, un maçon de métier devenu patron et propriétaire d’une entreprise artisanale. Ensemble, ils s’installent à Eymet, en Dordogne, et fondent une famille. Ils ont deux filles, Elisabeth, dite "Marguerite", née en 1896, et Renée, née en 1904. En tant qu’épouse et partenaire de travail d’Antoine, Noélie joue un rôle important dans l’activité de l’entreprise familiale, l’assistant, en plus de ses tâches de maison notamment dans la gestion quotidienne.


Vie professionnelle

Noélie contribue activement à l’artisanat local en tant qu'aide artisan, épaulant son mari dans ses activités de maçonnerie. Bien que son rôle reste en arrière-plan, son soutien est indispensable au bon fonctionnement de l’entreprise d’Antoine, qui emploie jusqu'à 25 ouvriers. Sa capacité à gérer à la fois sa famille et ses obligations professionnelles démontre sa détermination et sa force de caractère.


Vie après la mort de son mari et de ses enfants

La vie de Noélie est marquée par de profondes tragédies familiales. Elle perd son époux Antoine en 1930, qui meurt d’une crise cardiaque à l’âge de 60 ans. Peu après, elle subit le drame de la perte de ses deux filles, toutes deux emportées par une angine de poitrine. Elisabeth décède en 1931, à seulement 34 ans, laissant Noélie avec la charge émotionnelle d’accompagner en ce moment son gendre Alexandre Delattre et sa petite-fille Ginette, alors âgée de seulement 4 ans. Un an plus tard, en 1932, c’est Renée célibataire, sa plus jeune fille, qui s’éteint à l’âge de 27 ans.

Terriblement affectée par ces pertes successives, Noélie continue de vivre seule à Eymet. En 1936, elle réside au 42 avenue du Pont de Juillet, comme en atteste le recensement de cette année. Malgré la solitude et la douleur de ces épreuves, elle montre une grande résilience, vivant jusqu’à l’âge de 68 ans.


Décès

Noélie s’éteint le 15 février 1941 à Eymet, à 18 heures. Elle est inhumée dans cette même commune, rejoignant ainsi son mari et sa fille Renée, Elisabeth étant inhumée à Pont du Château. Sa vie, marquée par le labeur, les responsabilités familiales et la douleur des pertes, reste le témoignage d’une femme forte, dévouée et courageuse face aux épreuves.


En un mot

Marie Noëlle dite "Noélie" Vergne incarne la figure d’une femme résiliente qui, malgré les drames personnels et les sacrifices, s’est toujours battue pour sa famille et son foyer.


Hommage à Marie Noëlle dite "Noélie" Vergne

À Noélie, Femme de Cœur


Dans la lumière douce d’un matin de décembre,  

Naquit Noélie, au cœur de la terre tendre.  

Dans les champs de Bourniquel, sous le ciel infini,  

Elle apprit le travail, la force, et la vie.


Fille du vent et du courage, femme aux mains de labeur,  

Elle porta son fardeau, avançant sans trembleur.  

Elle devint l’épouse, le soutien et l’amie,  

De l’homme bâtisseur qui l’aimait, Antoine, à la vie.


Dans les pierres levées, dans les murs qu’ils dressaient,  

Se cachait le souffle d’une femme qui rêvait.  

Rêvait d’un foyer stable, d’une flamme qui dure,  

D’un amour éternel au-delà des blessures.


Mais le destin cruel fauche ses plus doux trésors,  

Antoine part le premier, laissant un grand vide et des remords.  

Puis viennent les filles, l’une après l’autre emportées,  

Par cette douleur qui jamais ne s’efface, la maladie les a prises sans pitié.


Et Noélie reste seule, avec ses souvenirs,  

Seule dans la maison, avec ses longs soupirs.  

Elle regarde le temps qui passe et les ombres qui dansent,  

Mais elle garde en son cœur l’espoir et la patience.


Car forte est la femme qui se tient debout,  

Même quand la vie lui arrache tout.  

Elle reste une flamme, une lumière dans la nuit,  

Un phare pour les âmes qui s’en vont, qui s’enfuient.


Noélie, douce étoile, dans le ciel de l’existence,  

Ton nom résonne encore, comme un chant d’espérance.  

Tu as aimé, tu as perdu, mais tu as toujours vécu,  

Et dans nos cœurs, à jamais, ton souvenir est tenu.


Par Alain Bernard Carton


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